Sekuoia x Andreas V. Nielsen x Sophie Therese Burisch – Flac


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Illustrer un album empli d’une électro organique et volatil, par le biais d’un artwork représentant un jardin, paisible et immobile, de pissenlits. Quoi de plus logique, lorsque l’on a choisi, au moment où l’on devait nommer le projet, un blaze faisant directement référence à un arbre, le séquoia, l’un des plus hauts et les plus volumineux au monde ?

De l’abre à la fleur

Et si ce bouquet pas encore cueilli, est surplombé en arrière-plan par un large mur blanc (celui marquant les limites d’un jardin, sans doute), c’est assurément parce que l’électro du Danois Sekuoia, pensionnaire de la passionnante maison Nowadays (La Fine Équipe, Fakear, Clément Bazin, Awir Leon…) possède aussi, et en plus de ce qui caresse et fait voltiger, des éléments rappelant la rigidité des sols de ces dancefloors que l’on emprunte lorsque les beats obligent à secouer plus durement le corps. La photo est l’oeuvre de Sophie Therese Burisch, et l’habillage graphique d’Andreas V. Nielsen. Et le tout, dans la continuité visuelle des précédentes pochettes paysagistes de ses disques, est d’une limpidité parfaite.

Le son

Les dancefloors, on le sait bien, peuvent tout aussi bien être le terrain de jeu des âmes sensibles. À l’opposé d’une electronica beat-makeuse et largement marquetée qui a tendance ces dernières années à laisser sur le côté les corps les moins acharnés, celle de Sekuoia, via ce 1er long-format remarquable, laisse la place à la rêverie autant qu’à la furie. Fusion idéale, en somme.

Sekuoia (Facebook / Twitter / Youtube / Soundcloud)

Les artworks de Sekuoia seront exposés du 12 au 14 janvier 2017 galerie Arts Factory à l’occasion de la 4e Nuit Néoprisme. Plus d’infos ici.

Sekuoia, Flac, 2016, Nowadays Records, 42 min., design graphique par Andreas V. Nielsen, photo par Sophie Therese Burisch